Connue pour être une instance à polémique, la Confédération africaine de football (CAF) n’a pas arrêté d’être au centre de plusieurs situations qui ne cessent de ternir l’image de l’organisation. Régulièrement pointée du doigt récemment concernant l’organisation du calendrier des compétitions du continent, elle se retrouve maintenant au cœur d’une nouvelle affaire.
C’est dans une ambiance totalement malsaine que l’instance africaine de football évolue depuis peu dans une affaire qui implique son secrétaire général Véron Mosengo-Omba. Ce dernier aurait été accusé d’avoir sciemment gardé dans l’ombre un rapport rédigé par le département de la gouvernance, des risques et de la conformité (GRC) qui l’enfonçait particulièrement. D’après le même document, l’environnement de travail au sein de l’administration de la CAF serait stressant et va complètement à l’encontre des règles de l’éthique et de la morale. Il dénonce également les cas de langage inapproprié lors des interactions entre les différents départements de l’instance. Monségo-Omba aurait donc mis la main sur ce rapport pendant une longue période de 5 mois du fait de son implication personnelle dans les faits qui y sont exposés.
La gravité de la situation a obligé le président de la CAF à convier les parties concernées à une réunion d’urgence dans l’optique de mener des discussions par rapport au sujet. L’accusé aurait démenti les faits dont on l’accuse. « Mes efforts pour redresser et régulariser cette institution non respectée par le passé font l’objet d’une tentative de sabotage au travers d’un rapport sorti de nulle part contenant des griefs sans preuves documentées. L’enquête indépendante démontrera sa fausseté et son origine » a-t-il lancé sur le réseau social X.
