« Sincèrement, je n’avais pas pris en compte cet aspect. À Arsenal, j’avais subi une sorte de traumatisme, comme si on m’avait arraché ma passion, j’avais un dégoût pour le foot. À force de ne plus jouer, je me demandais pourquoi je faisais ce métier. Je doutais au point que je réfléchissais à tout arrêter » a-t-il lancé dans une déclaration accordée au journal français « L’Équipe ». C’est par ces mots teintés d’amertume que l’international ivoirien Nicolas Pépé a fait part de son envie passée de mettre un terme à sa carrière footballistique. Le milieu du football peut se révéler sans pitié pour des athlètes qui passent des périodes difficiles de leur carrière. Moqueries, chants racistes, lancé de divers projectile, voilà des exemples de comportement fâcheux qu’on peut parfois observer durant certains matchs et au-delà même des terrains dans ce milieu.
Nicolas Pépé fait savoir que son passage par l’enfer de critiques interminables à Arsenal l’avait tellement bouleversé au point d’en arriver à douter de son choix d’évoluer dans le domaine footballistique. L’éléphant appui même ses ressentis par les mots suivants : « Je me demandais comment on avait pu autant s’acharner sur moi. On est allé jusqu’à me qualifier de plus gros flop de l’histoire de la Premier League ! Mais j’ai refusé de me morfondre ». Venu en son temps du côté du LOSC pour un montant de 80 millions d’euros, l’Ivoirien en 112 matchs disputés s’est démarqué par 27 réalisations et 21 passes décisives. Il sera finalement libéré de la pression en 2023 lorsqu’il rejoint la Turquie chez Trabzonspor. Les différentes organisations qui interviennent dans le football devraient donc accorder plus d’importance aux comportements qui peuvent entraver le mental des athlètes.