Au Cameroun, le climat de tensions autour du football semblait s’être apaisé. Malheureusement, après le match nul face au Zimbabwe, la sérénité a été de courte durée.
L’entraînement que les Lions Indomptables devaient effectuer avant leur rencontre avec les Zimbabwéens n’a pas eu lieu, en raison des embouteillages massifs dans la ville de Kampala. « Les Lions n’ont pas pu rejoindre le nouveau site d’entraînement à temps à cause des bouchons, trois heures d’embouteillages », a déclaré Cyrille Tollo, conseiller au ministère des Sports. Lors de la conférence de presse post-match, Marc Brys, le sélectionneur, n’a pas caché son mécontentement, dénonçant les multiples problèmes d’organisation qui ont perturbé son équipe.
Le sélectionneur a vivement critiqué les conditions dans lesquelles l’équipe travaille : « Les conditions sont incroyablement difficiles. On ne peut pas continuer comme ça. Cela devrait être un objectif pour le Cameroun de changer les choses. » Brys a indirectement pointé du doigt la Fédération Camerounaise de Football, responsable selon lui de ces désorganisations.
Comme si cela ne suffisait pas, le staff technique et les joueurs ont été logés dans différents hôtels, ce qui a davantage compliqué les préparatifs.
Le Belge a poursuivi en exprimant son désarroi : « Ce n’est pas évident, après un match éprouvant il y a trois jours, de voyager de nuit et de se voir refuser un entraînement. Nous n’avons pas pu nous entraîner, nous sommes restés sur place, et les joueurs ont seulement fait des exercices physiques, sans aucun travail tactique. Cela s’est vu surtout en première mi-temps : beaucoup de fatigue, pas de précision pour accélérer. Il est normal que nous n’ayons pas bien joué. Dans ces situations, tu as deux choix : sécuriser le point ou viser les trois points. »
Bien que l’arrivée de Brys ait apporté des améliorations, les conditions actuelles ne lui facilitent pas la tâche.